« Tu trouveras plus dans les forêts que dans les livres.

Les arbres, les rochers t'enseigneront les choses qu'aucun maître ne te dira » Bernard de Clairvaux

Ecoute Les Fleurs, est un blog qui témoigne comment les artistes se mettent au diapason de la nature, comment chacun peut rester en silence ou chanter, s'émerveiller, contempler, s'inspirer, créer, recréer, toujours respecter, pas forcément étudier ou juste ce qu'il faut, ne pas agir mais protéger.

Chaque jour, écoute une fleur, elle te dira…

Un photographe amoureux


Les images de Jean Christophe Vincent ne sont pas uniquement des photographies de fleurs.

Des impressions délicates,

De subtils parfums enrobés de touches de lumière,

Des traits de pinceau à l'instar d'un calligraphe peignant d'un seul geste le paysage qu'il a longtemps médité,

Toutes ses images nous touchent au plus profond de notre âme...

Recherche d'une douceur pleine de délicatesse, voire d'un certain érotisme, en découvrant l'intime beauté de la fleur ou l’art de repeindre son propre arc en ciel....

En illustration : une photographie de l’artiste.

Le lien vers son site :

La belle énergie du printemps


Au printemps, c'est le renouveau

Le mouvement de la nature est vigoureux, les plantes sortent de la terre, la sève monte dans les arbres, bref, la nature s’éveille. Chez l’être humain, un mouvement similaire s’opère.

L’organe le plus concerné par ce mouvement est le foie, dont le printemps est précisément la saison

Elle se traduit par le besoin retrouvé de sortir, l’envie est aussi d’un grand nettoyage de printemps ; c’est l’époque idéal pour se lancer dans de nouveaux projets. Mais cette montée en puissance du foie n’est cependant pas sans danger pour notre équilibre et notre santé. C’est en cette saison que de grandes fatigues apparaissent, parfois accentuées par le changement d’heure. Or, il faut avoir la force de contrôler cette énergie qui peut nous déborder. Les émotions et la pensée étant étroitement liées au fonctionnement des organes et notamment le plus sensible d’entre eux - le foie, des états dépressifs, des insomnies, des phases d’anxiété, d’irritabilité et encore de colère peuvent apparaître ou réapparaître à cette période (le printemps a toujours été la saison des révolutions...).

Pour nous prévenir tout dérèglement, le maître-mot est celui de tempérance

S’il faut bien entendu «vivre cette saison» en s’imprégnant de cette énergie, il ne faut cependant pas se laisser emporter par elle. Tempérer cette énergie du foie peut passer par des exercices de respiration et de relaxation, des promenades (plus pertinente ici que des joggings) dans la forêt ou à la campagne. Prenez le temps d’y observer et de ressentir cette nature qui s’éveille en s’attardant devant une plante qui surgit de la terre, en admirant la couleur des arbres fruitiers en fleurs, en regardant le lever du soleil... De plus, la couleur vert-pomme des feuilles du printemps est la couleur associée à l’élément bois. Elle a pour particularité de nourrir le foie.

La diététique du printemps

Cette énergie du foie correspond au mouvement du bois qu’il faut savoir accompagner d’une alimentation adaptée. Ainsi, la diététique du printemps consiste à :
- Préférez la saveur doux à la saveur acide (pour soutenir la rate et éviter l’excès du foie).
- Évitez les excès de nourriture et de boisson.
- Favorisez les légumes verts.

Bien sûr la cure de pissenlits s’impose

L’hygiène de vie pendant le printemps consiste à préparer l’été, qui sera la phase de plus grande dépense d’énergie. Le printemps est la saison du foie qui aime les drainages, il est donc bon à cette période d’envisager une cure de désintoxication de cet organe grâce à des plantes comme le pissenlit (voir des recettes dans la rubrique « Généreuse Nature »), l’artichaut, la radis noir, le romarin, ou bien avec du jus de citron (3 ou 4 gouttes de citron frais dans un peu d’eau le matin durant une ou deux semaines). On peut aussi penser à de courtes périodes de jeûne. Faites le nettoyage à l’intérieur comme à l’extérieur.

Bon printemps !

Regarder les choses simples


Le Citron d' Edouard MANET, peinture de petites dimensions 14 cm x 22 cm, 1880, visible au Musée d'Orsay, Paris.

Nature inspiratrice




Quelques pages d'un Carnet de Voyage : les Mandalas-fleurs de mon Jardin.

Le fuchsia, nom commun
Fuchsia, nom latin
Ne vit que pour la Beauté, son pouvoir psychique

L'hibiscus ou althéa, nom commun
Hibiscus syriacus, nom latin
Pouvoir qui veut être au service du Divin, son pouvoir psychique

La capucine, nom commun
Tropaelum majus, nom latin
Le Meilleur des Encouragements, son pouvoir psychique

La gaura, nom commun
Gaura lindheimeri, nom latin
La Légèreté de l'être, son pouvoir psychique

Illustrations : dessins de Mudita, pierre noire et craie blanche à gauche ; crayon pastel et stylo gel à droite, sur papier d'emballage ; dimensions des pages : 12 x 12 cm.

Potager carré sur terre ronde

Cultiver un potager en carrés, c’est concilier écologie, esthétisme et économies.

Rendu célèbre en 1981 par Mel Bartholomew, un jardinier américain, le principe est très simple. Il s'agit de jardiner dans des carrés surélevés, de 1 m 20 de côté, divisés en parcelles. Anne-Marie Nagelseis, l’auteur de l’ouvrage, en a adapté la méthode en augmentant la taille des parcelles à 40 cm de côté afin de mieux aérer les plants.

Sur ces 9 emplacements par carré, elle plante légumes, aromatiques et fleurs (qui attirent les insectes pollinisateurs, qui participent au principe de rotation des cultures et qui, pour certaines, protègent des maladies et ravageurs). La rotation des légumes est en effet au cœur du succès de la méthode car elle évite l’épuisement de la terre par des légumes ayant les mêmes besoins nutritifs.

Les principaux avantages de cette technique :

- C’est une méthode 100% naturelle

- Elle permet de réduire très nettement la consommation d’eau (environ 5 fois moins)

- S’adapte à toutes les tailles de jardin comme aux balcons et terrasses

- Particulièrement adaptée aux jardiniers débutants

- De plus, elle est très économe en efforts et en temps : jardiner reste un plaisir !

Autodidacte, Anne-Marie Nageleisen jardine en carrés en Alsace depuis 2003 ; c’est toute son expérience qu’elle nous transmet ici, dans un livre pratique et didactique, tout en poésie. Comprendre pour bien faire, tel est le crédo de l’auteur, qui nous donne les clés de chaque geste.

A se procurer aux Editions Ulmer.

Croquer pour se souvenir


Un lis dessiné dans la chambre de Léonard de Vinci, au Clos Lucé, à Amboise. Lieu merveilleux sur les traces de cet homme de génie, étoile placée trop tôt dans un siècle de ténèbres où tous dormaient encore. Dessin de Mudita, à la plume, sur papier blanc.

S'initier au dessin botanique


Saisir l'éclat de la Nature…

Poser son regard sur le velouté d'une feuille ou l'irisé d'un pétale...
Croquer l'harmonie du jeu subtil des formes et de la lumière…
Développer sa sensibilité pour capter toutes les nuances des couleurs et de la créativité du Vivant…

L'Atelier du Laurier Rouge propose chaque année, au mois de Juin, un stage "Fleurs et Dessin Botanique". Le prochain stage aura lieu du 10 au 14 Juin 2011.

Ce stage est essentiellement constitué d’un travail d’observation et d’études picturales des fleurs, feuillages, arbres et autres petits coins de jardin. Avec recherche de mises en page originales et petit encadrement doré.

L'enseignement est assuré par Catherine Mazarguil, artiste peintre et dessinatrice. Les séances se déroulent dans son atelier et son jardin. Le nombre des participants est limité à 8 personnes.

Plus d'informations sur le site : http://www.laurier-rouge.com/ rubrique "Dessin".

En illustration : dessins et photo du jardin de Mudita.

La saveur et le chant du coucou



La variété la plus connue des primevères spontanée, est le coucou, primevère officinale qui se distingue des autres variétés cultivées par leur calice plus renflé et leur couleur uniquement jaune.

Dans le Nord, on fait une boisson avec le coucou : fleurs fraîches, eau, miel, sont mélangés afin de constituer une boisson très pétillante à cause de la grande quantité d'acide carbonique que la plante contient.

On peut manger en salade cette petite primevère sauvage, et la mélanger séchée au thé pour lui donner un certain arôme.

Le coucou, c'est aussi le nom d'un des premiers oiseaux à annoncer le retour de la belle saison par son chant. Il est l’oiseau le plus populaire, celui - et souvent le seul - dont les parents font reconnaître le chant à leurs enfants lorsqu’il résonne dès le printemps qu’il est censé proclamer, après avoir été annoncé par les hirondelles.

Ce petit oiseau, hormis lorsqu’il chante, est très discret et farouche. Beaucoup l’on entendu, mais peu l’ont aperçu et encore moins observé. Le régime alimentaire de base du coucou est constitué de chenilles velues. C’est le seul oiseau qui arrive même à avaler des chenilles processionnaires aux poils vésicants. Jusqu’à l’apparition de ces proies préférées, il se nourrit de lombrics. Les oisillons sont quant à eux nourris de petits insectes. Donc, bien sûr, tout ceci ne se trouve sur le marché qu'une fois la fin des gelées.

Et on ne sait le quel des deux, l'oiseau ou la fleur a emprunté son nom à l'autre, mais tous deux s'épanouissent en même temps !

Pierre-Joseph Redouté, le Raphaël des fleurs

La délicatesse à l'état pur

Pierre-Joseph REDOUTE était surnommé « le Raphaël des Fleurs ».

Mais sa renommée ne dépasse guère le cercle restreint des passionnés de botanique. Dommage, car les peintures de cet artiste franco-belge, né sous l'Ancien Régime et mort en 1840, sont un modèle de délicatesse et d'élégance.

Protégé de Marie-Antoinette puis de Joséphine de Beauharnais, avant d'enseigner son art à l'impératrice Marie-Louise, Redouté a mis tout son talent et sa virtuosité au service des fleurs, qu'il a dessinées, peintes et gravées sur des centaines de supports, oeuvrant aux côtés des plus grands naturalistes de son temps.

Ses roses et ses jacinthes, peintes à l'aquarelle sur vélins, ont traversé les siècles pour déployer leurs couleurs subtiles et chatoyantes, leurs tiges graciles, bercées par le frémissement d'une brise dans leurs pétales.

En illustration : une aquarelle de Redouté

Bonjour les primevères !


Le printemps de retour au jardin et dans la maison

Au début du XXeme siècle, l'écrivain Katherine Mansfield note dans son journal :

"Une jeune fille est passée sous ma fenêtre, elle vendait des primevères. J'en ai acheté de grosses bottes, je les ai délivrées de leurs liens si serrés, je les ai laissées s'étirer, se détendre, les pauvres petites, dans une coupe bleu ciel où l'on met des primevères chaque année. En me penchant sur elles, j'ai vu leurs visages pâles et las me regarder de cet air perplexe et inquiet qu'ont parfois les très petits enfants. On eut dit que le printemps était rentré dans ma chambre, chantant très bas, tout bas."

Les clefs du paradis

Une légende allemande nous raconte également que Saint Pierre, un jour qu'il était bien occupé, laissa tomber ses fameuses clés sur la terre. Soudain, des touffes de primevères jaillirent du sol où elles avaient aussitôt pris racine. Cet évênement serait à l'orgine de leur surnom " petites clés du paradis"...

En illustration : le jardin de Mudita

Paul Klee et la nature



Une dévotion aux petites choses

En quoi la perception que Paul Klee avait de la nature a constitué une source de création illimitée tant pour le peintre que pour le pédagogue ?

Dans l’oeuvre de Paul Klee, on peut tout trouver : la nature, les arbres, les terrains, les champs, les gens, les personnes, les oiseaux… Il parle le langage de l’art visuel, de la peinture, du graphisme, des signes. Il a toujours pensé être aussi musicien, il est mort sans trop bien savoir. Il y a chez Klee une certaine légèreté, une ironie, un bonheur, une certaine allégresse et une certaine innocence également. Car la nature était sa source de création.
Pour Paul Klee, la nature a constitué une source de création illimitée tant pour le peintre que pour le pédagogue. Cette dualité, qui a nourri entre 1921 et 1931 son enseignement au Bauhaus (laboratoire de la modernité pendant l’entre‐deux‐guerres) est confrontée au contexte particulier de la curiosité scientifique au début du XXe siècle. Innombrables sont alors, les modèles scientifiques, les photographies, les revues, les spécimens ou les dessins qui cherchent, tout comme l’art de Klee, à rendre visible l’imperceptible dans le monde naturel le plus élémentaire. C’est le temps de l’occultisme, ou les tables tournaient dans tous les salons dignes de ce nom. C’est là une tradition germanique qui remonte à Goethe avec laquelle Klee est en résonance.

Une alternative aux concepts scientifiques de l'époque

Cet ouvrage fonde cette approche à partir d’une double recherche. La première situe la position adoptée par Klee à l’égard de la nature dans le contexte plus large de la naissance de l’abstraction. La seconde confronte les intentions de l’artiste au paradigme moderne d’un basculement du monde scientifique : au moment où Klee forme sa théorie artistique, de nouvelles possibilités d’examen de la matière s’imposent et la révolution de la physique quantique gagne du terrain.

Les fondamentaux du peintre

Dans ce livre, sont abordés ensuite, en même temps qu’une étude de ses textes théoriques et pédagogiques, treize concepts fondamentaux relevant de l’idée qu’avait Klee de la nature et qui traversent ses différents écrits : arbre, devenir, dialogue, essence, énergies structurantes, genèse, graine, intuition, microcosme/macrocosme, mouvement, oppositions, organismes et rythmes.

Un bel ouvrage donc, pour les connaisseurs comme les néophytes, pour les peintres et les amoureux de la nature, et pour ceux qui sont les deux. Aux Editions Hazan, paru en 2004.

Mandalas de Noël


Oeuvres cadeaux-mandalas réalisées pour deux enfants soucieux de la nature. Créations de Mudita, acrylique sur toile, collage et techniques mixtes.
Un exemple de belle création à offrir, réalisation possible sur demande, bien sûr adaptable à tous les ages, tout évènement et toutes les situations. Voir les conditions, rubrique "Mandala du Moment" sur le blog : http://mudita-creations-carterie.blogspot.com/